Pachamama : la Terre-Mère, la déesse de la fertilité et de l’agriculture pour les Incas.
Almamia Dance Project revient sur scène, après son hommage à l’univers surréaliste du photographe Herbert List en 2021, proposant au public une plongée dans les rythmes des musiques traditionnelles du monde entier.
Accompagnée par les sonorités à la fois enflammées de la Pizzica, mais aussi spirituelles des chants propitiatoires des hommes vers la Terre qui les nourrit, Camilla Colella, directrice, chorégraphe et danseuse de la compagnie Almamia, danse sur les notes de deux artistes d’exception : Enza Pagliara et Dario Muci.
Musiciens, chanteurs et compositeurs, Enza et Dario s’inspirent des chants anciens de la tradition paysanne et proposent au public, en toute complicité avec la danseuse sur scène, de s’unir dans un joyeux hymne collectif à la Terre-Mère, Pachamama, fait autant de musique que de mouvement.
Clin d’œil à la beauté des paysages du Sud, mais aussi invitation à la réflexion profonde sur le rapport entre homme et Nature, Pachamama ne laisse pas de doute : à travers la musique et la danse, on peut retrouver cette harmonie universelle et nécessaire dont le monde actuel semble avoir perdu la mémoire.
Inspiré par l’univers sensuel et onirique des célèbres photos d’Herbert List, le nouveau spectacle de danse de la Compagnie Lausannoise Almamia Dance Project dirigée par Camilla Colella, danseuse et chorégraphe italienne, propose au public de plonger dans les ambiances surréalistes du photographe allemand à travers le mouvement et la danse.
Sur le plateau, Camilla Colella danse avec Damiano Artale: un jeu de miroirs s'établit entre danse et images, la musique jouée en live semble dialoguer avec les photos de List, projetées en arrière-plan.
Les accords créés par Octavio de la Roza - danseur, compositeur et musicien- font office de voix narrative, ses instruments génèrent l’élan qui fait danser les images défilant sur scène, évoquant les sujets chers au photographe qui inspire le titre du spectacle: l’érotisme, la séduction, l’inquiétude, mais aussi le rêve, l’ironie, la joie de vivre. Le son du bandonéon amène le public vers des horizons argentins, les notes mélancoliques rappellent l’esprit de Piazzolla.
L’atmosphère suspendue, le temps figé dans un instant infini, les images des corps semblables à des sculptures façonnées par la lumière méditerranéenne: un moment de rêve où la musique, la danse et les images s’expriment avec une vitalité nouvelle, remplissant à nouveau la scène restée vide trop longtemps…
Deux danseurs exceptionnels, un chorégraphe de renommée internationale, les célèbres musiques de George Bizet accompagnées par des sonorités latines et méditerranéennes : le nouveau spectacle de la Compagnie Almamia Danse Project relève le défi et met en scène une Carmen inédite, un pas-de-deux passionné et tragique conçu par le génie créatif du chorégraphe Mauro Bigonzetti, ancien directeur du ballet de La Scala de Milan.
Sur scène, seuls pendant toute la durée du spectacle, Camilla Colella, jeune danseuse italienne et productrice du spectacle, et Octavio de la Roza, danseur argentin choisi par Maurice Béjart comme protagoniste dans nombreux spectacles et notamment pour la table de son sublime Boléro.
Couple dans la vie et sur le plateau, les deux danseurs dévoilent ici leur complicité dans un jeu amoureux et inquiétant, dangereux et magnétique à la fois : l’amour, la passion, la trahison et la mort dansent avec Carmen et Don José sur la scène, un mélange d’ombres et lumières sculpte leur corps comme dans l’atelier d’un artiste savant.
La Méditerranée, et notamment les Pouilles avec leurs danses charnelles et les sonorités enflammées s’invitent au rendez-vous dans ce pas-de-deux unique, véritable hommage à la puissance des sentiments, dont les conséquences peuvent être, parfois, inattendues.
Michael Jackson est l'homme de tous les superlatifs, l’artiste le plus couronné de succès de l’histoire, il côtoie Elvis et les Beatles sur le podium: il a vendu des milliards d'album. Danseur et chorégraphe hors-pair, en effet, Fred Astair l’appellera "mon successeur".
Entouré d’enfants, dévalisant des magasins de jouets et vivant dans un parc d'attraction qu'il a recréé, son histoire est celle de la recherche de la vie, du bonheur et de ses sensations. Celle d'un acharnement et d'un désir constant de mutation. Michael Jackson est un névrosé immature qui joue aux trains électriques et rêve de Peter Pan mais c'est aussi un des plus grands artistes musicaux de la deuxième moitié du XXème siècle et un travailleur acharné: le voilà, le paradoxe fondamental qui sera au cœur de cette pièce.
Alliance de grandeur et de décadence pures, enfant qui n'a jamais grandit, homme noir devenu blanc: c'est tout ça et encore tellement plus, qui font de l'âme de Michael Jackson, un haut lieu de rupture et de passions hautement inspirantes pour les autres artistes, pour les commun des mortels et pour tous les enfants du monde.
Anima Jackson sera donc un duo chorégraphique: celui de la danseuse Camilla Colella et de l'âme de Michael Jackson. Ensemble, ils danseront et se posera alors la question comment peut-on convoquer une âme sur un plateau de danse ?
Quel est le point commun entre Marie Curie, Mère Thérésa, Frida Kahlo, Calamity James ou Coco Chanel ? Anne Franck et Simone de Beauvoir ? Facile évidemment. Ce sont des femmes.
Mais cette facilité pose déjà un problème: on sait bien qu'être une femme est une différence. Plus que des femmes, ce sont des êtres d'exception qui ont marqué l'Histoire et il se trouve qu'elles étaient, par le plus grand des hasards, aussi, des femmes !
Le projet de ce spectacle chorégraphique a pour but d'interroger ces grandes figures féminines et de les confronter à notre époque, à des femmes d'aujourd'hui. On évoque souvent les progrès, réels, à travers les siècles, d'égalité entre les sexes et les genres. Mais c'est loin d'être fini. Alors certes, les femmes ne sont plus brûlées vives par l'Eglise, on ne cherche plus les sorcières, quoique...
Aujourd'hui, c'est plutôt à petit feu, qu'on les brûle... Mais d'où vient cette peur et ce rejet de la femme ? La psychanalyse nous dira : du désir masculin et de ses frustrations. Le spectacle sera aussi là pour tenter de poser et de répondre à cette question grâce à l'invocation des grandes femmes du passé et aux dialogues que les danseuses engageront avec elles.
Différentes femmes seront explorées, différents clichés, aussi, bien-sûr : il y aura la mère et il y aura l'amante mais il y aura surtout l'envie de refuser ces catégories, l'envie de se démarquer et l'envie de déclarer son unicité. D'où l'importance des modèles, des femmes de notre passé que nous n'avons jamais connues mais qui ont tant apporté, pierre après pierre, à l'édifice inachevé de la libération.
Ce sera trois femmes d'aujourd'hui, trois jeunes danseuses, qui seront confrontées aux fantômes des grandes femmes du passé pour questionner leur condition et leur influer un désir de grandeur et d'exception. Sur le plateau, co-existera ces grandes figures du passé avec le quotidien de trois anonymes qui se cherchent. Il ne sera pas question de vouloir imiter, de vouloir devenir Frida mais de se confronter aux désirs, aux actes accomplis dans l'Histoire pour retrouver, aujourd'hui, le sens et la force, à chaque instant, de devenir celle qu'on est...